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PICaPICA, Maxime le Berre, un défi au gout d’inachevé

©Instagram@maxleberretrail

Maxime le Berre, membre de la Team Follow Our Track est parti vendredi 14 août pour un défi hors norme. Maxime voulait boucler le parcours, en off, de cet Ultra-Trail de haut niveau qu’est la PicaPica. Après 87 kilomètres et 22h58 d’effort en solitaire, il a ressenti une douleur intense au niveau du tibia qui l’a contraint à arrêter. Ne nous le cachons pas, ce défi, en autonomie, était énorme. Retour sur cette aventure.

La PicaPica, plus difficile que prévue sans organisation de course !

Maxime Leberre avait précédemment évoqué la difficulté de la PicaPica, liée en grande partie à ses 11 500 m de D+. On parlait là de difficultés sportives. A ces spécificités qui rendent ce parcours assez monstrueux, s’est ajoutée l’absence de balise sur le parcours, notamment à la nuit tombée. Dans ces conditions, notre Teamer s’est trouvé ralenti. Maxime nous a confié qu’il pensait avoir perdu entre une heure et demie et deux heures durant la nuit. Les conditions météorologiques n’étaient également pas toujours favorables. La montagne en été est sujette à la chaleur, des risques d’orages… Pour Maxime, c’est la lourdeur du temps qui sur cette première journée a pesé.

PICaPICA : Bilan du défi de Maxime le Berre
Maxime le Berre a Izourt (le vendredi à 16 h 40)

Malgré toutes ces difficultés qui usent tout Ultra-Trailer, Maxime a poursuivi la course en profitant des points de ravitaillements assurés par sa famille (bravo et chapeau à eux). Mais, alors qu’il ne restait plus qu’un sommet, le jeune papa a commencé à ressentir une douleur au niveau du tibia. “J’ai passé une radio hier, et je n’ai rien du tout” rassure Maxime. Notre Ultra-Trailer pense qu’il a été victime d’une piqûre d’insecte qui aurait provoqué une réaction.

Dans ces conditions, il a choisi prudemment de redescendre jusqu’au point de ravitaillement à Artigue. “J’aurais poursuivi la course si je n’avais pas été en off“, poursuit le sportif. Mais la descente, qui s’effectue hors sentier, assez technique, aurait pu devenir réellement dangereuse. Maxime a donc préféré ne pas poursuivre, pour ne pas risquer de tomber et de se blesser plus gravement. Une blessure qui aurait pu se compliquer face à l’absence de véritable assistance. Bravo, car la lucidité sur ce type d’épreuve fait partie des qualités que doit savoir cultiver un Ultra-Trailer.

PICaPICA, Maxime le Berre, un défi au gout d’inachevé
©Instagram@maxleberretrail

Une expérience positive malgré tout

De cet Ultra-Trail, Maxime retire tout de même plusieurs choses positives. Premièrement, ce parcours lui a permis de mesurer sa condition physique.”Après la course, je n’ai eu aucune douleur musculaire, je suis en pleine forme !” s’est exclamé le jeune homme de 33 ans. Une expérience qui a également permis au coureur de partager sa passion avec ceux qui l’ont suivi dans cette aventure, comme Michaël Roche, et tous les membres de la Team Follow Our Track.

Notre Teamer s’est également dit satisfait du temps qu’il a mis (22h58 pour 87 km et pas moins de 9700m de D+). Il pense qu’il aurait mis entre 28 et 29 heures s’il avait pu finir ce défi. Maxime compte reprendre la course, en faisant le Trail des templiers, qui aura lieu le 18 octobre 2020. À l’inverse de la PICaPICA, la difficulté principale de ce Trail est de savoir tenir un rythme élevé pour bien figurer. Le parcours bien moins technique que la PICaPICA (c’est peu de chose que de le dire) permet en effet aux participants de courir plus rapidement.

Encore bravo pour ces 87 km en autonomie, l’équipe de Follow Our Track ainsi que la Team, restent admiratives devant cette tentative et ne doutent pas que tu claqueras une très belle performance lors de la future compétition aveyronnaise d’octobre sur laquelle tu t’alignes.

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